mercredi 26 mai 2010

Chanteuse Crystal

Vu que toutes les commandes que j'ai effectuées sur un site de vente en ligne bien connu sont en stand by ou retardées, je me retrouve face à une situation rare et que je déteste : je n'ai plus rien à lire. Ou plutôt, devrais-je dire plus exactement, je n'ai plus rien de nouveau à lire ; un jour je vous montrerai ma bibliothèque et vous comprendrez qu'avec un peu de bonne volonté, je peux toujours trouver à relire quelque chose. Et comme aller travailler (2 heures de transport quotidiennes) suppose d'avoir à tout prix un bouquin quelconque pour ne pas mourir d'ennui, je me suis replongée dans mes vieilleries.

"Vieillerie" est ici un terme tout relatif. Le livre lui-même, et le fait qu'il est en anglais, c'est assez récent ; mais la première fois que j'ai lu La Chanteuse Crystal, je devais avoir 12 ans. A la bibliothèque municipale, ils avaient un rayon de littérature fantastique pas trop mal fichu, et c'est là que j'ai découvert Anne McCaffrey, Marion Zimmer Bradley, Franck Herbert, et Dan Simmons, Anne Rice, Stephen King ou James Herbert. Ma mère faisait bien la grimace à chaque Pocket argenté ou noir emprunté, mais rien à faire pour me diriger vers des lectures qu'elle aurait considérées comme plus appropriées : je lisais tout ce qu'on me donnait, mais mes préférences se sont très tôt affirmées.

Bref, Anne McCaffrey fait partie pour moi de ceux qui ont formé mon goût au genre. Et le personnage de Killashandra Ree, la chanteuse-crystal de Ballybran, reste avec Lessa de la Ballade de Pern un de mes personnages féminins préférés. Comme beaucoup de personnages féminins de fantasy, elle tend à être plutôt douée dans ce qu'elle entreprend. Mais à la différence des "Mary-Sue", elle n'est pas forcément ni très agréable ni très appréciée par son entourage.

Killashandra est une étudiante en opéra orgueilleuse et perfectionniste, dont le monde s'écroule quand elle apprend qu'un défaut dans sa voix la privera de la carrière de soliste stellaire qu'elle a toujours considéré comme son dû. Du jour au lendemain, plutôt que de subir sa défaite et faire face à ceux qu'elle regardait de haut auparavant, elle quitte sa vie et laisse tout derrière elle. Cela la conduira sur la planète Ballybran, où vivent les chanteurs-crystal, une élite réduite qui extrait le Crystal utilisé par tout l'univers pour les transports et les communications. Elle deviendra l'une d'entre d'eux, comme on peut s'en douter, et il lui arrivera plein d'aventures, forcément.

Après avoir retrouvé une édition omnibus de la trilogie, en anglais cette fois-ci, je retrouve aujourd'hui autant de plaisir à le relire que j'ai pu en avoir il y a plus de 10 ans la première fois que je l'ai lu. Et puis, ça fait tout drôle, il faut l'admettre. Et si je trouve sa production un peu inégale - Acorna m'a laissée froide - cette série, ainsi que celle la Ballade de Pern et le Vol de Pégase (le cycle des Doués), fait toujours partie de mes lectures de référence.

samedi 15 mai 2010

On progresse !


Plus ça va et mieux je les réussis ! Et vous avez vu s'il est beau, mon colorant framboise que je suis allée chercher à l'autre bout de Paris ? Le vert aussi d'ailleurs...

Parce que finalement, le secret c'est 1) suivre la recette à la lettre, genre bêtement et méchamment, les gens qui l'ont écrit savaient ce qu'ils faisaient, et 2) trouver les bons produits.

Du coup, je vous file deux adresses, pour ceux qui voudraient, comme moi, meubler leurs samedis désœuvrés. Oui, désœuvrés, parfaitement. Je ne voudrais pas cafter, mais Jarjar vient de passer une semaine en Espagne sans moi, et là, ça commence à faire long ! Heureusement, il rentre demain et pourra ainsi voir tout le mal que je dis de lui derrière son dos.

Et puis je me suis suffisamment galérée de mon côté pour les trouver, je me suis dit que j'allais partager.

Artgato : pour tout ce qui est colorants alimentaires (préférez les colorants en pâte, qui tiennent bien mieux à la cuisson pour ce que j'en ai vu), mais aussi ustensiles de pâtisseries, moules à gâteaux improbables, décors alimentaires, et tout un tas de choses qui font, en fait, plutôt rêver (si on aime la pâtisserie).

5, Avenue du Docteur Arnold Netter
75012 Paris
Tél : 01 44 73 93 13

G. Detou : le jeu de mot m'a fait beaucoup rire ; mais au final, c'est vrai. Ils ont de tout. Et notamment tout un tas d'ingrédients de pâtisserie rigolos. Je suis allés chez eux pour la pâte de pistache (en fait l'arôme pateux de pistache) qui permet de faire la garniture des macarons, mais aussi des financiers, ou encore de la crème brûlée ou de la glace à la pistache. Ils ont aussi une quantité invraisemblable de chocolats à pâtisser différents, des sucres de toutes les couleurs, des décors comestibles genre petites boules dorées ou argentées, et aussi tout un rayon salé que je n'ai pas encore abordé. C'est pour ma prochaine visite...

58, rue Tiquetonne
75002 Paris
Tél : 01 42 36 54 67

vendredi 14 mai 2010

Mot-clé : "Plomb"

Le midi, d'habitude, je mange à la cantine de mon entreprise. C'est sûr que ce n'est pas très cher, et que ça fait un repas équilibré. Le problème majeur, en fait, c'est que c'est rarement bon. C'est un peu le problème de cuisiner en grande quantité : les légumes sont cuits à la flotte et à peine égouttés, les plats sont fades (ou dégoulinent de gras, c'est au choix), les pâtes sont trop cuites (ou pas assez).

Du coup, de temps en temps, avec mes collègues, on va se faire un bon déjeuner à l'extérieur histoire de changer l'ordinaire. Habituellement nous finissons par manger des sushis, car nous sommes des jeunes femmes soucieuses de leur ligne. C'est sans doute pour ça que lundi midi on a fini là :


Pour ceux qui ne connaissent pas, il est temps d'y remédier. Au Plomb du Cantal, une assiette typique, c'est 350g de viande et une plâtrée de truffade ou d'aligot. C'est servi en 10 minutes et ça vous cale pour les trois jours à venir. La moitié des clients ne terminent pas l'assiette. Il est inutile voire stupide de prendre une entrée (genre une méga assiette de charcuterie qui nourrirait sans problème trois personnes), sauf vraiment en cas de faim de loup et d'estomac de compèt'.

Et surtout c'est absolument délicieux. C'est d'ailleurs tout le danger : on finit la truffade par gourmandise, et éventuellement celle de la voisine qui a calé, et on passe l'après-midi à le regretter (pas trop, remarquez).

Le Plomb du Cantal
3 rue de la Gaîté
75014 Paris
tél : 01.43.35.16.92